« La vie est une maladie mortelle sexuellement transmissible. »
27 ans ♔ en couple ♔ classe moyenne ♔ ex-dealer ♔ homosexuel ♔ françaises & danoises ♔ young
pourquoi wisteria lane ?
La plupart des jours de l’année sont anodins : ils commencent et ils s’achèvent, sans laisser la trace d’un souvenir durable. La plupart des jours n’ont pas d’impact sur le cours d’une vie. Le 23 mai, était un mercredi et j'étais à l'époque tout sauf prêt à plier bagage pour Wisteria Lane. Une banlieue chic d'apparence tranquille, des milliers d'américains se battraient corps et âme pour une maison si confortable et pour une pelouse si entretenue; tout le monde sauf moi. Je suis né à Detroit dans un quartier sordide et j'ai beau être gay cette endroit me file des boutons, je ne me sens pas à l'aise, je m'ennuie continuellement. Mais on ne fait pas toujours ce qu'on veut dans la vie c'est bien connu malheureusement. Le cours des évènements ne m'a pas laissé le choix, je tenais trop à cet homme pour le laisser filer comme ça, même ses mensonges ne comptaient plus lors de notre fuite alors oui je vis désormais dans une banlieue pour quadragénaires mais j'y vis avec lui et pour moi ça change tout. Vivons heureux, vivons cachés comme dit le dicton.
à savoir sur moi
I. Tout le monde l'appelle Jules. Il ne supporte pas l'utilisation de son premier prénom, souvenir laissé par son père qui l'a abandonné avant même sa naissance. II. Il est né à Détroit dans un quartier sordide, sa mère avait dix-sept ans. Toute son éducation a été faite par ses grands-parents. III. Sa mère est aujourd'hui remariée, avec une toute une petite tribu à sa charge mais elle ne veut plus entendre parler de son fils aîné et de ses problèmes avec la justice et la drogue. Mauvaise influence pour sa nouvelle progéniture ? IV. Avant de devenir dealer, Jules a longtemps été un connu pour être un consommateur de méthamphétamine averti. V. Il aurait bien été faire son coming-out mais au final tout le monde s'en fou. VI. Il a un chien, un carnin pour être exact prénommé Justice. Ironique n'est-ce pas ? VI. Il est extrêmement maladroit, bordélique mais aussi hyperactif. Une véritable pile électrique capable de faire de votre foyer un laboratoire expérimental de chimie ou de vous faire croire à la venue récente d'une tornade. VII. Il parle peu mais quand il parle impossible de l'arrêter alors. Il peut se faire des monologues d'une durée incroyable. VIII. Il n'est pas du genre sociable, à aller vers les gens. Il n'a pas envie de se forcer et d'être hypocrite. S'il a quelque chose à reprocher à quelqu'un généralement il ne va pas tourner autour du pot quarante ans et mettre des gants pour saluer son égo. En revanche il aurait fait un redoutable homme d'affaires. IX. Il a un casier judiciaire depuis ses 16 ans autant dire que celui-ci est bien rempli. X. Son petit ami est flic enfin il l'était jusqu'à très récemment, avant que son costume d'homme de main ne vole en éclats. XI. Il a longtemps tourner autour d'Everett de manière plus ou moins subtiles profitant de son statut de patron mais il avait beau essayé, il ne se faisait pas beaucoup d'illusions à l'arrivée du beau brun dans sa vie.
Il était une fois ...
« Henry, je suis enceinte. » Le jeune homme leva la tête, visiblement figé. Son âme vagabondait déjà loin, laissant derrière elle une coquille vide. Il était resté là, affalé dans le canapé défoncé de ses parents à ne rien dire, à ne pas sourcilier. Ce n'est que quelques minutes plus tard qu'il daigna accorder la parole à sa petite amie. « Allô tu n'as que dix-sept ans t'es au courant de ça ? J'espère au moins que tu comptes avorter parce que ça frôle le ridicule là. » C'était des mots cruels certes mais nécessaire au jeune homme qui menait jusqu'ici une double vie. Marié à vingt-ans, père à vingt-trois et infidèle à vingt-cinq. Il n'en fallut pas plus pour faire éclater la jeune fille en sanglots. « Tu disais que tu allais la quitter. Pour moi. Pour nous. T'es qu'un sale menteur. » Les larmes coulaient sur ses joues, rougies par la colère qu'elle peinait à contenir. Colère qui termina sa course par une série de coups de poings sur le torse d'Henry toujours mentalement aux abonnés absents. « Je peux pas ma chérie, j'y arrive pas. » Il s'était tourné vers elle l'enlaçant de ses bras puissants afin de la réconforter mais elle le savait déjà, jamais elle ne l'obtiendrait, lui.
***
Elle est à présent fatiguée, épuisée. Et pour combler le tout elle se retrouve avec un enfant sur les bras. Qui crie comme pas possible qui plus est. Elle compose son numéro de téléphone difficilement. Elle redoute sa réaction. Il ne voulait pas d'autres enfants avait-il dit. Mais pouvait-il réellement se refuser devant cet adorable bébé ? Sûrement pas, non. Il était désormais au pied du mur, il n'avait plus le choix. Elle l'appelle une fois, deux fois, une troisième. « Pourquoi tu m'appelles ? » Sa voix est neutre mais elle hésite, sa main tremble elle n'ose pas le briser ni même ruiner ses plans pour la journée. « Tu peux me rejoindre à l'hôpital c'est assez urgent. » « Tu vas bien ? Oh mon dieu non, ta voix est bizarre. T'es blessée ? C'est encore ton père c'est ça ? » « C'est le service maternité Henry. » Elle a raccroché. Elle ne peut pas encaisser ses remarques vexantes, pas aujourd'hui. L'infirmière entre un biberon à la main, un sourire aux lèvres, visiblement décontractée. « Alors comment il s'appelle ce petit bout ? » Elle lève la tête s'essaie à un sourire pour faire bonne figure. « Henry. »
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« T'es une statue en cire ou il t'arrive de parler de temps en temps. » « Laisse-le il parle jamais c'est juste comme ça. » Jules ne bronche pas. Il n'a jamais été très sociable et ça depuis la classe préparatoire et les additions. Il se contente de hocher la tête et de répondre en classe pour le reste.. « Tu devrais quand même te faire des amis Jules. » « Pourquoi ça ? » « Peut-être parce que tu ne parles qu'avec moi et que je suis mort, depuis 1942 même. Parce que tu n'as pas vu ta mère depuis des mois et aussi éventuellement parce qu'on vient de diagnostiquer un cancer à ta grand-mère. » « Pff qu'est-ce que j'en ai à faire dans le fond tu peux me le dire ? » Il avance sur son vélo un joint dans la bouche, il est rapide, connait les rues de Détroit comme sa poche, elles n'ont plus depuis longtemps, de secrets pour lui. Mais il a beau être empli de bonnes initiatives finalement il n'a que quinze ans. Il laisse son vélo sur le trottoir, il ne compte pas s'attarder. Il écrase sa consommation sur le dos de la poubelle et pénètre dans le jardin, celui de sa mère. Parfumé à souhait. Il éternue, encore cette saleté d'allergie aux pollens. Il toque à la porte tendu, sautille sur place pour se donner du courage. « Jules qu'est-ce que tu fais ici ? On est en train de manger. Repasser dans une petite heure tu veux bien ? » Elle claque la porte derrière elle sans même l'inviter à entrer. Il ne dit rien et se contente de partir. Il n'a besoin de personne et personne a besoin de lui. Parfait ou presque.
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« J'ai détourné tout ce qu'on avait chez le bouffeur de tacos là. Je sais plus son nom. Les flics étaient partout hier soir. C'était chaud pour nous. » « On peut lui faire confiance ? » « Son cousin a des dettes de jeux pour nous je l'ai menacé moi-même pas plus tard que la semaine dernière. » « Pas assez récent. » « Tu veux que je fasse quoi ? Que je demande à ce qu'on lui coupe une main ? » Il rit aux éclats, il a l'impression d'être dans un sordide remake de Godfather pourtant non ce n'est pas un putain de film; c'est sa réalité. Il part avec cette mission ignoble encore une chance qu'il ne s'occupe pas de la basse besogne lui-même. Pauvre James tout de même, il va sûrement être ravi de l'apprendre. Au bout de quelques minutes il parvient au domicile de son acolyte et amant. Un studio miteux. Il lui ouvre la porte presque instantanément, ce qui n'est clairement pas dans ses habitudes. Il a l'air soucieux presque autant que Jules lui-même. « Relaxe-toi c'est juste moi je vais pas te bouffer aux dernières nouvelles enfin remarque hein je peux quand même te mordre si tu m'écoutes pas. »
***
Il a un léger sourire mais il se force pour me faire plaisir, je le vois bien. Je m'approche vers lui pour l'embrasser, dépose un baiser sur ses lèvres avant de le regarder de bas en haut. « T'es malade ? T'as vu un fantôme ? Ton ex petite amie a appelé récemment ? Tu t'es fait virer par le big boss avant moi ? » « Touché. » « Non ? Sérieux ? » « Crois-moi toi comme moi on a plutôt intérêt à partir et le plus tôt sera le mieux. Ah et juste pour information je ne m'appelle pas James mais Everett. »
Je me présente, je m'appelle Samantha/Sam mais on me connait plutôt sous le nom de tears&gold et je suis âgé(e) de 20 ans. La célébrité que j'occupe sur ce forum est Sebastian Stan. J'ai trouvé Nom du Forum sur PRD et je le trouve super magnifique de ma mort qui tue. Pour finir, let me love you Callie.
Dernière édition par H. Jules Kavinsky le Dim 30 Sep - 1:53, édité 14 fois