Sujet: roll one, smoke one, and we all just having fun. (teddie) Ven 28 Sep - 20:11
- theodora "teddie"-ann fawkes -
« SO THAT’S MY THEORY. THAT THESE MOMENTS OF IMPACT DEFINE WHO WE ARE. »
Vingt-six ans ♔ fiancée ♔ aisée ♔ gérante d'un café ♔ hétérosexuelle ♔ américaine et française ♔ les van de camp
pourquoi wisteria lane ?
Parce que Wisteria Lane est tout simplement ma ville natale. Mes parents y ont emménagé durant leur jeunesse, s'y sont rencontrés, s'y sont mariés et y ont fait leur vie. C'est tout simplement que j'ai passé toute ma vie ici. Il est vrai qu'il m'est déjà arrivé de partir en vacances et autre mais Wisteria est mon chez moi et j'y ai tout mes repères donc je ne vois pas trop pourquoi je partirais.
à savoir sur moi
Je suis une personne qui a un fort caractère et qui n'aime ni me laisser faire ni que des injustices soient commises devant moi. Donc un petit conseil avant de m'énerver, il vaut mieux y réfléchir à deux fois. ▽ Je suis complètement accro à son téléphone.Je ne vais nulle part sans son téléphone, surtout que j'ai accès à tout grâce à celui-ci que ce soit appel, sms, réseau sociaux ou autre ▽ Bien que je vienne d'une famille assez riche, je ne suis pas le genre de personne qui passe mon temps à montrer que j'ai de l'argent et que je peux m'acheter tout ce que je veux, c'est bien pour cela que j'ai mon propre travail. ▽ J'ai toujours le sourire aux lèvres, et plutôt attentionnée avec mes amis. ▽ Tout le monde vous le dira, je n'ai pas ma langue dans ma poche. Si ça ne va pas, je le dit, quitte à blesser certaines personnes. Certains me qualifieront de peste. Moi, je préfère me dire franche. ▽ J'ai l'habitude que tout le monde m'appelle soit Teddie, et non Theodora.
Je me présente, je m'appelle mélodie mais on me connait plutôt sous le nom de millie et je suis âgée de vingt-et-un ans. La célébrité que j'occupe sur ce forum est bethany joy lenz (a). J'ai trouvé Nom du Forum sur bazzart et je le trouve très beau et le contexte est juste original . Pour finir, mot de la fin.
Dernière édition par Teddie-Ann Fawkes le Ven 28 Sep - 22:04, édité 4 fois
Sujet: Re: roll one, smoke one, and we all just having fun. (teddie) Ven 28 Sep - 20:11
Il était une fois ...
Le 10 novembre 1978, un jeune homme du nom de John Fawkes est invité en l’honneur d’une réception donné pour son meilleur ami qui venait juste de recevoir son diplôme et qui n’allait pas tarder à se marier non plus. Le jeune homme de 25 ans, un célibataire endurci enchaîne les conquêtes, mais a une sainte horreur de l’engagement et du mariage seulement c’est sans compté qu’un petit ange de l’amour n’est pas du même avis que lui. De son côté Camille Leroy. Pour la jeune femme de 22 ans et ce jeune héritier d’une grande chaine d’entreprise, c’est le coup de foudre garanti, mais leur histoire ne sera pas toujours aussi rose. Devant l’aversion de son homme pour l’engagement, la jeune Leroy, décide de mettre fin à leur relation. John remuera alors ciel et terre pour pouvoir retrouver l’amour de celle avec qui il ne souhaite qu’une chose passer le reste de sa vie. Mais la tâche s’annonce tellement rude, que le jeune homme met un an avant de reconquérir celle qui deux ans plus tard deviendra sa femme, la seule femme qu’il est réellement aimé. Cinq ans après leur rencontre, le jeune couple se marie pour le plus grand bonheur de leur famille respectives qui en plus de voir leurs enfants s’aimer, sont encore plus heureux de voir les fortunes de leurs deux familles réunies qui sont tout à fait considérables. Un an plus tard, la jeune Madame Fawkes met au monde un joli petit garçon du nom de James Fawkes, le jeune père de famille était heureux d’avoir un garçon, mais la jeune femme elle bien qu’heureuse espérait avoir quand même un autre enfant et son mari la rejoignit dans cette envie. C’est ainsi que deux ans après la naissance de James, une petite fille qui avait déjà tout les traits de sa mère mais qui aurait le caractère de son père vu le jour, et c'est là que je rentre en jeu. Hiver 1986, dans une maison de Wisteria Lane« John on va avoir un bébé… » « On va quoi ? » « On va avoir un bébé… Je suis enceinte... » « Comment … ? » « Tu veux que je t’explique comment je suis tombée enceinte? » « Mais non ça je le sais… » « Ca veut dire que tu n’en veux pas ? » « Si, mais je suis juste un peu surpris… «. Ah ça pour être surpris mon père était plus que surpris oui pour la simple et bonne raison que lui et ma mère avait décidé d’attendre au moins cinq ans après leur mariage pour avoir un enfant, à croire que les cinq années qu’ils avaient passé ensembles n’étaient pas déjà suffisante. Sauf que la nature faisant bien les choses il venait tout juste de fêter leur deux ans de mariage lorsque ma mère a appris qu’elle était enceinte de mon grand frère James et voilà qu'un peu plus d'un an plus tard, elle était une nouvelle fois tombée enceinte. C’est donc leur petite vie qui a été chamboulée du tout au tout. Mais bon en même temps ce n’est pas comme s’ils ne pouvaient pas s’habituer à ma venue au monde. D’ailleurs une fois le moment de surprise passé mon père était plus qu’heureux d’avoir un enfant dans quelques mois et il a chouchouté ma mère comme jamais. Il était là à ses moindres crises de nerfs contre lui ce qui avait lieu assez fréquemment d’ailleurs, mais bon comme on dit il ne faut jamais contrarier une femme enceinte et mon père a très bien suivi ce conseil, et à céder à ses moindres caprices donc se lever en pleine nuit pour les envies de femme enceinte de ma mère ça ne lui faisait rien et puis il allait bientôt être papa et c’était ça la chose la plus importante pour lui. Enfin bref, mon avocat de père et ma mère qui avait hérité de l’entreprise de son père qui marchait plus que bien se sont donc préparé à ma venue au monde et ont préparé ma chambre de fond en comble avant même de savoir si ça allait être une fille ou un garçon d’ailleurs. Bien que mon père était sûr que ça serait une fille et ma mère pensait que ça allait être un garçon et en fin de compte mon père a eu tout à fait raison. Et une fois le sexe connut il fallait bien décider du nom que mes chers parents allait me donner et c'est comme ça qu'ils ont pris la décision de m'appeler Theodora, prénom que ma mère aimait énormément et qui lui rappelait un livre qu'elle avait lu et Ann, prénom de ma défunte grand-mère, bien que les gens m'appellent plus Teddie que Theodora-Ann. Enfin bref quelques mois après, moi Teddie-Ann Fawkes, je suis née à Wisteria Lane il y a maintenant vingt-six ans de cela. Sinon je n’ai pas vraiment eu de faits très marquants dans mon petite enfance sauf peut-être le faite que je sois plus proche de mon père que de ma mère. On dit toujours que les filles sont plus proches de leur père que de leur mère et que pour les garçons c’est le contraire et bien il faut croire que même pour moi c’était le cas. Non pas que je détestais ma mère loin de là d’ailleurs, j’adorais vraiment ma mère, passer du temps et pouvoir jouer avec elle mais en grandissant je suis devenue plus complice avec mon père qu’avec ma mère et ça a été comme ça pendant toute mon enfance. Enfin bref, venant d’une famille riche on peut penser que mes parents m’ont inscrite dans une école privée où étaient scolarisés tous les autres gosses de riches mais ça n’a pas vraiment été le cas. Je suis allée dans une école normale avec des enfants qui étaient riches et d’autres qui avaient juste un bon niveau de vie. Enfin bref, ma mère étant son propre patron, on ne peut pas vraiment dire qu’elle avait des difficultés à avoir du temps libre et c’est donc elle qui s’est chargée de mon éducation, avec mon père bien sûr, mais la plupart du temps elle était avec moi et savait me dire non quand il fallait me dire non et me dire oui lorsqu’elle jugeait qu’elle pouvait me laisser faire quelque chose sans que ça n’ait de mauvaises répercussions.
CHAPTER TWO
Bienvenue dans l'âge ingrat qu'est l'adolescence. Enfin âge ingrat pas tant que ça pour moi vu que je n’étais pas du genre à bafouer l’autorité de qui que ce soit et à me rebeller pour un rien dès qu’on me disait quelque chose ou quoi, quoique mes parents vous dirons sans doute le contraire. " En grandissant je me suis passionnée pour le piano ne me demander pas pourquoi mais en regardant un film à la télé j’ai eu envie d’en faire moi aussi et comme ma mère m’avait déjà inscrite au conservatoire lorsque j’étais plus jeune et que j’avais arrêté, ça n’a pas été trop dur pour moi de reprendre le piano. Ne me demandez pas pourquoi le coup de foudre c’était produit si tard, parce que je n’en sais rien moi-même tout ce que je sais c’est que j’avais juste envie de reprendre les cours de piano et mes notes en cours étant assez bonnes sans que je sois la première de la classe non plus je n’ai pas eu grand mal à convaincre mes parents et c’est comme ça que ma vie a été partager entre mes cours, mes amis, mes parents et mes cours de piano et comme tout ça m’étais indispensable je parvenais très bien à gérer la situation. Ma vie était très bien comme elle était n’est-ce pas ? « Ma petite colombe qu'est-ce que tu fais ? »« Je joue papa, je joue»« Ca te dit un petit "jeu" comme tu dit à quatre mains ? »« Pourquoi ? Tu veux que je te mette une raclée ?»« C'est ça ma fille, n'oublies pas qui t'as transmis sa passion du piano, En attendant il faut que je te parle de quelque chose d'important. »Je vous ai parlé de ma passion pour le piano et le chant non ? Disons que le chant me vient de ma maman et que le piano me vient de mon papa et que je passais beaucoup de temps à jouer avec lui, en attendant je détestait quand mon père prenait cet air sérieux.« Oui ?»« Promets-moi de ne pas te fâcher »Hochement de la tête et voilà que mon père se lançait dans une longue tirade qui se résumait à quelques petits mots, ma mère et lui se séparaient, et dire que je pensais qu'ils allaient vieillir ensembles et deux mois plus tard ma mère, mon frère et moi Quittions la Nouvelles-Orléans pour la Pennsylvanie, c'était il y a dix ans. « Theodora, il faut vraiment que t’arrêtes ça. »& voilà un jeune homme d’à peine deux ans de plus que moi qui débarquais dans ma chambre alors que je venais tout juste de fermer la porte quelques secondes plus tôt. « Mais de quoi tu parles encore ? »Question absolument stupide vu que je savais très bien de quoi il voulait parler mais j’avais toujours cette habitude de le faire marcher et en grandissant, cette sale habitude est restée si bien que dès que j’en avait l’occasion je m’amusais à le faire marcher autant que possible rien que pour le plaisir de le voir s’énerver et puis il me le rendait bien ne vous en fait pas pour lui. « Je ne sais pas moi, du fait que tu passes ton temps à draguer mes potes dès que j'ai le dos tourné ? » J’avais très envie de lui dire oui que je me moquais de lui et que j'adorais le faire enrager en m'amusant à draguer ses potes qui n'étaient pas mal en plus, mais ça ne serait plus marrant. « Qui te prouve que c'est moi même ? Ca se trouve c'est eux qui veulent sortir avec moi. » . Ma relation avec James a toujours été comme ça depuis notre plus tendre enfance il faut le dire. A l’époque où je suis née il avait déjà deux ans, et savait déjà beaucoup de chose – d’après lui - comme elle aime me le rappeler, il est sans doute l’une des personnes qui me connait le mieux au monde et moi c’est pareille avec lui, du moins c'était le cas jusqu'à ce qu'il déménage à San Francisco.
CHAPTER THREE
Premier jour de ma dernière année de lycée, je sais plus qui avait été à l'origine de cette fête mais tout ce que je savais c'est que je me trouvais le soir même de ma rentrée de terminale à une soirée pour fêter la reprise des cours. Oui quand on est jeune on fait jamais les choses à moitié. Assise sur un tabouret autour du bar de la cuisine qu'un des parents de mes camarades de classe nous avait gentiment prêté, sans le savoir mais bon ça c'était pas grave, j'attendais de savoir ce que je pouvais bien faire car je m'ennuyais énormément. Ce n’est pas que je ne connaissais personne, c'est juste que mes amis à moi n'étaient pas encore arrivés. « Je t'offre un verre, Fawkes ? »Mon regard se posa sur l’homme ou plutôt le jeune homme qui venait de s'adresser à moi. Il me souriait d’un sourire tellement sur de lui et moqueur que j'avais envie de lui enlever ce sourire du regard. La personne en face de moi était nul autre que Nolhàn Harlows; un jeune homme que j'avais rencontré l'année précédente et qui m'exaspérait au plus au point. « Non ça ira Harlows , je me débrouilles bien toute seule.» lançais-je en levant le faire qui était devant moi pour lui faire comprendre que j'avais pas besoin de son verre et en plus on était à une soirée donc il n'allait pas vraiment le payer juste le servir et j'avais déjà deux mains pour le faire seule Je n’étais pas le genre de filles qui tombait dans les filets de ce genre de garçons, le mauvais garçon par excellence que toutes les filles voulaient voir dans leur lit, toutes sauf moi en tout cas. Et ça il le savait plus que bien et c'était mis dans la tête de me faire tomber quand même. « Oh tu me blesses de me refuser ça. Au moins tu ne peux pas refuser que je m'asseye à tes côtés, on ne laisse pas une jolie jeune fille seule.. » Je leva les yeux à sa remarque avant de porter mon verre à mes lèvres sans prendre la peine de lui répondre et lui il continuait à me parler. « En attendant je dois bien dire que l'été t'as fait du bien, tu es encore plus magnifique. » Quand je vous dis qu'il me voulait dans son lit, j'avais pas tord. « . Bon sérieusement, qu’est-ce que tu veux ? T'as pas autre chose à faire que de me faire chier ? » lui demandais-je en me redressant et en croisant mes bras sur mon torse. Non pas que sa présence me dérangeait , mais ne le lui dîtes pas, c'est juste qu'il n'avait jamais tenu plus de deux minutes et que là il ne semblait pas décidé à me lâcher . « Je te l'ai déjà dit Harlows, je veux juste apprendre à te connaître. » dit-il avec un grand sourire en me regardant droit dans les doigts. Ben voyons, comme si le grand Nolhàn Harlows avait déjà pris le temps de faire connaissance avec une seule fille, et la je me demandais si je devais être flattée ou non. « Ah oui c'est vrai tu veux apprendre à me connaître, ben vas-y , de toute façon pour l'instant j'ai rien à faire j'attends encore les autres. » dis-je en le regardant à mon tour. Appelez-moi folle si vous voulez mais il était là pour me tenir compagnie et puis c'est pas comme si c'était un serial killer qui comptait me tuer et abandonner mon corps en ville et puis il fallait bien l'avouer il était pas si moche et désagréable qu'il le laissait passer. Et c'est comme ça que j'ai commencé à parler avec Nolhàn et qu'un jeu du chat et de la souris avait lieu entre nous chaque jour. On se rapprochait petit à petit sans même nous en rendre compte. C’était dangereux, très dangereux même mais l'attraction était là. Et c'est un soir où on était sorti boire un verre que tout à changer. Il venait de me raccompagner chez moi et après être rentré vite fait, au moment même où je le raccompagnait à la porte, il se retourna vers moi, me regarda dans les yeux et s'approcha e de mon oreille. « Qu’est-ce qui se passe si je t’embrasse ? Là tout de suite ?» Seigneur, la voix avec laquelle il avait dit ça allait me faire fondre . « Essaye et tu verras. » son corps s’approcha du miens et ces lèvres se déposèrent sur les miennes. Et voilà c'était fait après une année où j'avais passé mon temps à le fuir, au cours de mon année de terminale j'avais craqué et le moins qu'on puisse dire est que ce n'était pas une si mauvaise idée. Du moins au début ça n'avait pas l'air d'être une mauvaise idée.« Honey tu m'aimes non ? »Nohlàn, mon collègue de travail maintenant et accessoirement mon petit-ami. Oui il avait réussi à tenir aussi longtemps. « Dis-moi ça te prends souvent de me poser des questions stupides ? »« Tu ne me le dis presque jamais alors j’attends… » S’il savait, je ne disais presque jamais au gens que je les aimais, peur de souffrir et de l’engagement sans doute et puis après le divorce de mes parents, je trouvais que dans une vie de couple, dire à l'être aimé qu'on l'aimait avait tendance à le faire fuir plus rapidement. « Oui je t’aime comme j’ai jamais aimé personne t'es content ?» Et voilà qu’il souriait ce con, il m’avait bien eu quand même. « Épouses-moi. »« Quoi !? » « Pas maintenant mais plus tard, je veux que l'on se marie… » « D’accord. » Je devais être folle d’accepter comme ça et pourtant je l’avais fait et puis c’est pas comme si on allait se marier l’année suivante. « Nohlàn attends s'il-te-plaît.... » Nous y voilà un an plus tard après avoir décidé de nous fiancer, le problème est que lui voulait parler du mariage et que de mon côté, la peur de l'engagement commençait à faire son travail en moi. « Que veux-tu que j'attende ? A chaque fois que je parle de ce fichu mariage, soit tu te braques, soit tu changes de sujet! » « Je... Je suis désolée, mais regardes l'exemple de mes parents. » Il soupira avant de se retourner vers moi. «C'est bien ça le problème, tu nous compares à tes parents. Les miens ne sont plus ensembles et ça ne m'a pas empêché de te demander de m'épouser pourtant... Enfin bref, ne m'attend pas, je serais à l'hôpital » Et ça c'était il y a deux mois, aujourd'hui chacun campe sur ses positions et n'osent aller vers l'autre. On prend des horaires contraire à l'autre, ce qui fait qu'on ne se croise juste et pourtant il faudrait bien que lui ou moi ayons le courage de parler. Mais c'est pas si facile "Félicitations Teddie, tu es bien enceinte de deux mois. Nohlàn est au courant ?" Ah oui petit détail que je n'avais pas prévu. Il semblait bien qu'avant qu'on ne rentre en guère froide, Nohlàn et moi avions trouvé le temps de créer un petit-être. Et voilà que ce qui était censé être une simple visite médicale pour le travail c'était transformé en une annonce. Une annonce qu'il faudrait bien que je fasse à mon fiancé. Mais comment faire pour lui dire que dans un peu plus de six mois nous allons être parents si nous ne nous parlons pas ? Et encore plus si avant même d'arriver au stade d'être parent, je n'arrivais pas à nous voir marié. Pourquoi la vie n'est pas aussi simple que lorsqu'on est petit.
Dernière édition par Teddie-Ann Fawkes le Ven 28 Sep - 21:41, édité 2 fois
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et je le trouve très beau et le contexte est juste original 
. Pour finir, mot de la fin.
Bienvenue dans l'âge ingrat qu'est l'adolescence. Enfin âge ingrat pas tant que ça pour moi vu que je n’étais pas du genre à bafouer l’autorité de qui que ce soit et à me rebeller pour un rien dès qu’on me disait quelque chose ou quoi, quoique mes parents vous dirons sans doute le contraire. " En grandissant je me suis passionnée pour le piano ne me demander pas pourquoi mais en regardant un film à la télé j’ai eu envie d’en faire moi aussi et comme ma mère m’avait déjà inscrite au conservatoire lorsque j’étais plus jeune et que j’avais arrêté, ça n’a pas été trop dur pour moi de reprendre le piano. Ne me demandez pas pourquoi le coup de foudre c’était produit si tard, parce que je n’en sais rien moi-même tout ce que je sais c’est que j’avais juste envie de reprendre les cours de piano et mes notes en cours étant assez bonnes sans que je sois la première de la classe non plus je n’ai pas eu grand mal à convaincre mes parents et c’est comme ça que ma vie a été partager entre mes cours, mes amis, mes parents et mes cours de piano et comme tout ça m’étais indispensable je parvenais très bien à gérer la situation. Ma vie était très bien comme elle était n’est-ce pas ? « Ma petite colombe qu'est-ce que tu fais ? »« Je joue papa, je joue»« Ca te dit un petit "jeu" comme tu dit à quatre mains ? »« Pourquoi ? Tu veux que je te mette une raclée ?»« C'est ça ma fille, n'oublies pas qui t'as transmis sa passion du piano, En attendant il faut que je te parle de quelque chose d'important. »Je vous ai parlé de ma passion pour le piano et le chant non ? Disons que le chant me vient de ma maman et que le piano me vient de mon papa et que je passais beaucoup de temps à jouer avec lui, en attendant je détestait quand mon père prenait cet air sérieux.« Oui ?»« Promets-moi de ne pas te fâcher »Hochement de la tête et voilà que mon père se lançait dans une longue tirade qui se résumait à quelques petits mots, ma mère et lui se séparaient, et dire que je pensais qu'ils allaient vieillir ensembles et deux mois plus tard ma mère, mon frère et moi Quittions la Nouvelles-Orléans pour la Pennsylvanie, c'était il y a dix ans. « Theodora, il faut vraiment que t’arrêtes ça. »& voilà un jeune homme d’à peine deux ans de plus que moi qui débarquais dans ma chambre alors que je venais tout juste de fermer la porte quelques secondes plus tôt. « Mais de quoi tu parles encore ? »Question absolument stupide vu que je savais très bien de quoi il voulait parler mais j’avais toujours cette habitude de le faire marcher et en grandissant, cette sale habitude est restée si bien que dès que j’en avait l’occasion je m’amusais à le faire marcher autant que possible rien que pour le plaisir de le voir s’énerver et puis il me le rendait bien ne vous en fait pas pour lui. « Je ne sais pas moi, du fait que tu passes ton temps à draguer mes potes dès que j'ai le dos tourné ? » J’avais très envie de lui dire oui que je me moquais de lui et que j'adorais le faire enrager en m'amusant à draguer ses potes qui n'étaient pas mal en plus, mais ça ne serait plus marrant. « Qui te prouve que c'est moi même ? Ca se trouve c'est eux qui veulent sortir avec moi. » . Ma relation avec James a toujours été comme ça depuis notre plus tendre enfance il faut le dire. A l’époque où je suis née il avait déjà deux ans, et savait déjà beaucoup de chose – d’après lui - comme elle aime me le rappeler, il est sans doute l’une des personnes qui me connait le mieux au monde et moi c’est pareille avec lui, du moins c'était le cas jusqu'à ce qu'il déménage à San Francisco.
Premier jour de ma dernière année de lycée, je sais plus qui avait été à l'origine de cette fête mais tout ce que je savais c'est que je me trouvais le soir même de ma rentrée de terminale à une soirée pour fêter la reprise des cours. Oui quand on est jeune on fait jamais les choses à moitié. Assise sur un tabouret autour du bar de la cuisine qu'un des parents de mes camarades de classe nous avait gentiment prêté, sans le savoir mais bon ça c'était pas grave, j'attendais de savoir ce que je pouvais bien faire car je m'ennuyais énormément. Ce n’est pas que je ne connaissais personne, c'est juste que mes amis à moi n'étaient pas encore arrivés. « Je t'offre un verre, Fawkes ? »Mon regard se posa sur l’homme ou plutôt le jeune homme qui venait de s'adresser à moi. Il me souriait d’un sourire tellement sur de lui et moqueur que j'avais envie de lui enlever ce sourire du regard. La personne en face de moi était nul autre que Nolhàn Harlows; un jeune homme que j'avais rencontré l'année précédente et qui m'exaspérait au plus au point. « Non ça ira Harlows , je me débrouilles bien toute seule.» lançais-je en levant le faire qui était devant moi pour lui faire comprendre que j'avais pas besoin de son verre et en plus on était à une soirée donc il n'allait pas vraiment le payer juste le servir et j'avais déjà deux mains pour le faire seule Je n’étais pas le genre de filles qui tombait dans les filets de ce genre de garçons, le mauvais garçon par excellence que toutes les filles voulaient voir dans leur lit, toutes sauf moi en tout cas. Et ça il le savait plus que bien et c'était mis dans la tête de me faire tomber quand même. « Oh tu me blesses de me refuser ça. Au moins tu ne peux pas refuser que je m'asseye à tes côtés, on ne laisse pas une jolie jeune fille seule.. » Je leva les yeux à sa remarque avant de porter mon verre à mes lèvres sans prendre la peine de lui répondre et lui il continuait à me parler. « En attendant je dois bien dire que l'été t'as fait du bien, tu es encore plus magnifique. » Quand je vous dis qu'il me voulait dans son lit, j'avais pas tord. « . Bon sérieusement, qu’est-ce que tu veux ? T'as pas autre chose à faire que de me faire chier ? » lui demandais-je en me redressant et en croisant mes bras sur mon torse. Non pas que sa présence me dérangeait , mais ne le lui dîtes pas, c'est juste qu'il n'avait jamais tenu plus de deux minutes et que là il ne semblait pas décidé à me lâcher . « Je te l'ai déjà dit Harlows, je veux juste apprendre à te connaître. » dit-il avec un grand sourire en me regardant droit dans les doigts. Ben voyons, comme si le grand Nolhàn Harlows avait déjà pris le temps de faire connaissance avec une seule fille, et la je me demandais si je devais être flattée ou non. « Ah oui c'est vrai tu veux apprendre à me connaître, ben vas-y , de toute façon pour l'instant j'ai rien à faire j'attends encore les autres. » dis-je en le regardant à mon tour. Appelez-moi folle si vous voulez mais il était là pour me tenir compagnie et puis c'est pas comme si c'était un serial killer qui comptait me tuer et abandonner mon corps en ville et puis il fallait bien l'avouer il était pas si moche et désagréable qu'il le laissait passer. Et c'est comme ça que j'ai commencé à parler avec Nolhàn et qu'un jeu du chat et de la souris avait lieu entre nous chaque jour. On se rapprochait petit à petit sans même nous en rendre compte. C’était dangereux, très dangereux même mais l'attraction était là. Et c'est un soir où on était sorti boire un verre que tout à changer. Il venait de me raccompagner chez moi et après être rentré vite fait, au moment même où je le raccompagnait à la porte, il se retourna vers moi, me regarda dans les yeux et s'approcha e de mon oreille. « Qu’est-ce qui se passe si je t’embrasse ? Là tout de suite ?» Seigneur, la voix avec laquelle il avait dit ça allait me faire fondre . « Essaye et tu verras. » son corps s’approcha du miens et ces lèvres se déposèrent sur les miennes. Et voilà c'était fait après une année où j'avais passé mon temps à le fuir, au cours de mon année de terminale j'avais craqué et le moins qu'on puisse dire est que ce n'était pas une si mauvaise idée. Du moins au début ça n'avait pas l'air d'être une mauvaise idée.« Honey tu m'aimes non ? »Nohlàn, mon collègue de travail maintenant et accessoirement mon petit-ami. Oui il avait réussi à tenir aussi longtemps. « Dis-moi ça te prends souvent de me poser des questions stupides ? »« Tu ne me le dis presque jamais alors j’attends… » S’il savait, je ne disais presque jamais au gens que je les aimais, peur de souffrir et de l’engagement sans doute et puis après le divorce de mes parents, je trouvais que dans une vie de couple, dire à l'être aimé qu'on l'aimait avait tendance à le faire fuir plus rapidement. « Oui je t’aime comme j’ai jamais aimé personne t'es content ?» Et voilà qu’il souriait ce con, il m’avait bien eu quand même. « Épouses-moi. »« Quoi !? » « Pas maintenant mais plus tard, je veux que l'on se marie… » « D’accord. » Je devais être folle d’accepter comme ça et pourtant je l’avais fait et puis c’est pas comme si on allait se marier l’année suivante. « Nohlàn attends s'il-te-plaît.... » Nous y voilà un an plus tard après avoir décidé de nous fiancer, le problème est que lui voulait parler du mariage et que de mon côté, la peur de l'engagement commençait à faire son travail en moi. « Que veux-tu que j'attende ? A chaque fois que je parle de ce fichu mariage, soit tu te braques, soit tu changes de sujet! » « Je... Je suis désolée, mais regardes l'exemple de mes parents. » Il soupira avant de se retourner vers moi. «C'est bien ça le problème, tu nous compares à tes parents. Les miens ne sont plus ensembles et ça ne m'a pas empêché de te demander de m'épouser pourtant... Enfin bref, ne m'attend pas, je serais à l'hôpital » Et ça c'était il y a deux mois, aujourd'hui chacun campe sur ses positions et n'osent aller vers l'autre. On prend des horaires contraire à l'autre, ce qui fait qu'on ne se croise juste et pourtant il faudrait bien que lui ou moi ayons le courage de parler. Mais c'est pas si facile "Félicitations Teddie, tu es bien enceinte de deux mois. Nohlàn est au courant ?" Ah oui petit détail que je n'avais pas prévu. Il semblait bien qu'avant qu'on ne rentre en guère froide, Nohlàn et moi avions trouvé le temps de créer un petit-être. Et voilà que ce qui était censé être une simple visite médicale pour le travail c'était transformé en une annonce. Une annonce qu'il faudrait bien que je fasse à mon fiancé. Mais comment faire pour lui dire que dans un peu plus de six mois nous allons être parents si nous ne nous parlons pas ? Et encore plus si avant même d'arriver au stade d'être parent, je n'arrivais pas à nous voir marié. Pourquoi la vie n'est pas aussi simple que lorsqu'on est petit.
