Shane Boomerchut, ne le dire à personne.✲ Messages : 136 ✲ Points : 4587 ✲ Date d'inscription : 30/09/2012 | Sujet: "Tout à coup des accents inconnus à la terre; du rivage charmé frappèrent les échos" (Callie) Sam 6 Oct - 13:30 | |
| [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] @ [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]oth-icons - DaturaCallie Ockins & Shane Boomer Les dimanches midis. Certains les passaient avec leur famille à jouer au football américain dans le parc, d'autres conviaient leurs voisins à dîner pour un brunch aux allures luxueuses, d'autres encore faisaient des promenades romantiques avec leur conjoint au bord du lac... D'autres, comme moi, allaient également se promener au bord du lac, mais en solitaire. Je n'avais ni petite amie, ni famille ici, et les amis que j'avais étaient si peu nombreux que je ne les croisais pas souvent. Heureusement pour moi, j'aimais être seul ; j'avais alors le loisir de laisser mes pensées vagabonder et j'avais tout le temps de réfléchir à ma vie. A l'aube de mes trente ans, j'avais certes une vie professionnelle et des moyens financiers enviables, mais mon travail me prenait tellement de temps que j'en avais peu pour approfondir des relations sociales... Mes meilleurs amis, qui vivaient toujours en Australie, étaient tous mariés et même papas de deux ou trois gamins. J'aimais bien les gamins, moi, mais je ne suis pas sûr d'en avoir un jour. Rosy-Jane, la seule petite amie sérieuse que j'avais eu, m'aimait profondément, je le savais, mais pourtant elle n'avait pas supporté mes éternelles absences, mes veillées jusque tard dans la nuit etc... Elle disait que tant que je ferais passer mon boulot avant le reste, je resterai seul et serai malheureux. Etais-je malheureux ? Non je ne pense pas, mais peut-être qu'il manquait quelque chose à ma vie. Quelqu'un à aimer par exemple. Perdu dans mes pensées, je bousculai par mégarde une jeune femme. «Oh, excusez-moi, Mad.. » C'est alors que je reconnus Callie Ockins, une des rares amies que je comptais justement à Fairview. Je l'avais rencontrée le jour de mon déménagement dans le café de Fairview et on avait discuté pendant des heures, jusqu'à la fermeture du salon de thé. C'était la seule personne en Amérique qui savait autant de choses sur moi... Le feeling entre nous était tout de suite passé et c'était agréable d'avoir une amie de confiance dans cette ville où tous semblaient cacher d'horribles secrets et dont je me méfiai de tout le monde, allant même jusqu'à la grand-mère de quatre-vingt sept ans. «Callie ! ça me fait plaisir de te voir. » Il était rare que je sois aussi démonstratif mais je ne pouvais pas nier mon enthousiasme de retrouver une amie ici. Un peu de compagnie allait me faire du bien. J'embrassai la jeune femme avant de lui sourire, admirant son visage à la pureté incomparable. Surtout une aussi charmante compagnie. «Allons boire un verre, au salon de thé près du lac. Prends ce que tu veux, c'est moi qui invite! » |
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