Sujet: roxy ● screaming bloody murder (terminé) Mer 3 Oct - 4:52
- mary-gwendolyn roxy wellington -
« hello cold world »
vingt et un ans ♔ célibataire ♔ aisée ♔ étudiante - vendeuse dans un magasin de musique ♔ hétérosexuelle ♔ américaine ♔ les young
pourquoi wisteria lane ?
moi et ma soeur avons décidé de quitter la maison familiale, c'était plus qu'un calvaire qu'autre chose d'y vivre. étant très proche de ma cousine jillian, lorsqu'elle m'a proposé de venir habiter chez elle avec éliza, je n'ai pas pu refuser cette fabuleuse offre. j'ai conduit toute une nuit pour y arriver, sans avoir prévenu au préalable mes parents, bien que j’avais laissé une petite note.
à savoir sur moi
je suis une personne nerveuse, toujours stressé voir même paranoïaque. je m'inquiète d'un rien, et pense toujours au pire. j'ai du mal à me relaxer et à prendre mon temps, j'ai l'impression d'être toujours en retard, et de devoir me presser à chaque instant. j'ai plutôt l'apparence d'une fille froide, mais je ne le suis pas comme ça. bien au contraire, j'ai tendance à dire clairement ce que je pense, et ne me contente pas de l'ignorance. si une personne ou une action me déplaît, je n'hésiterais pas à dire ce que je pense, à m'en mêler, et vice versa, je peux être très douce et souriante avec les personnes que je chéries. Je suis plutôt colérique, et impulsive, cadeau de ma mère sûrement. Je vais parfois trop loin, je n'ai pas vraiment de limite sur certains points. Je peux parfois me transformer en vraie garce quand quelqu'un le mérite, il faut dire que je ne suis jamais en court d'idée pour pourrir la vie de quelqu'un d'exaspérant ou pour lui répondre. Néanmoins, je suis quelqu'un d'assez amusant, qui ne se prend pas trop la tête, et tolérante.
Il était une fois ...
❝ hello cold world ❞
◮◮◮ « tu as vu ce que la p'tite wellington est devenue ? je ne serais pas surprise qu'on la retrouve bientôt au commissariat. » un sourire de dégout déforma mes lèvres, alors qu'un peu plus loin, assise contre le mur, j'écoutais toutes les médisances que deux mégères échangeaient. « en même temps, il paraît que son père va voir ailleurs très souvent. j'comprends pourquoi sa pauvre femme est devenue alcoolique. » je ravalais le flot d'insultes qui me venaient à l'esprit, me retenant de me lever, et de le faire comprendre ma façon de penser. je ne comprenais pas pourquoi je m'obstinais à rester là, écoutant ce flot de connerie qu'elles déblatéraient. tout n'était pas faux, certes, mais ma mère une alcoolique ? il ne fallait peut être pas pousser trop loin. elle ne buvait pas, enfin juste occasionnellement, comme chaque individu normal. néanmoins la non-fidélité de mon père aurait été une information que j’aurais aimé démentir.. « il n'y a que la deuxième fille qui s'en est sorti. elle a l'air pour le moins adorable, et elle a l'air de bien réussir. pauvre gosse, elle a bien du courage avec cette famille. » c'était trop. j'explosais à l’intérieur. je me relevais prestement, et m'empressais de passer devant elle, mon air supérieur collé au visage. je ne prononçais pas un mot, alors qu'elle se renfrognait comme des enfants qui avaient pris en pleine bêtise. néanmoins quand je les dépassèrent, je pus entendre une des mégères chuchotaient. « quelle insolence. » je ne préférais pas me stopper, ne voulant pas leur donner matière à discuter, un peu plus.
tard dans la nuit, je rentrais finalement chez moi, le froid ayant complètement jeté mon corps tout entier. les yeux injectés de sang, ma vision se brouillait alors je peinais à refermer cette porte à clé. lorsque je me retournais, je pus voir ma mère passait devant moi, retournant surement se coucher, avant de se stopper net m'ayant remarqué. « mais putain, où est ce que tu étais passé ? » levant les yeux au ciel, je feignais être énervé, et blasé par sa réaction, plutôt qu'elles comprennent dans quel état j'étais. « oh lâche moi. comme si t'en avais quelque chose à foutre. » je me dépêchais de la dépasser, et enjambais les escaliers, pour me retrouver en vitesse, sur mon lit. j'attrapais mon i-pod au passage, m'installant confortablement fixant mon plafond, alors que mon esprit vagabondait, sur des choses assez étranges. je réfléchissais à tout, à ma vie. et il y en avait des choses à penser.
je suis née d'un amour beau et sincère. cassie, une française arrivé fraichement aux états-unis, d'une beauté étourdissante et d'une naïveté attendrissante, peter, un homme d'affaire incroyablement charmant, et un gentleman né étaient mes parents. il me racontaient souvent leur rencontre, pleine de romantisme apparemment. ils avaient su tout de suite qu'ils étaient fait l'un pour l'autre, ils auraient du surement mieux regarder.. « alors c'était qui cette fois ? ta pute ou ta secrétaire ? » la voix de ma génitrice raisonnait dans le couloir. discrètement, j'allais rejoindre ma sœur, dont j'avais entendu les sanglots. nous n'avions qu'une dizaine d'année, et notre famille était déjà un beau bordel. de mes petits bras, je serrais ma soeur de toute mes forces, essayant de la rassurer du mieux que je le pouvais. déjà à cet âge là, nous étions bien différente. elle était la petite fille plus ou moins sage. celle qui était adorable, et qui réussissait déjà ce qu'elle entreprenait. j'étais la tête brulée. qui préférait s'agiter, que de rester tranquille. j'étais celle qui s’énervait déjà, celle qui désobéissais aux ordres. néanmoins malgré nos différences, nous étions proches, fusionnelles même. cela ne dura pas éternellement, malheureusement. les disputes de mes parents se faisaient plus fréquentes, tout comme les adultères de mon père. ma mère était assez colérique, et criait assez souvent que ça soit sur n'importe quel membre de la famille, en particulier sur mon père et moi même. elle se contentait le reste du temps de nos ignorer totalement, ma soeur y compris. mon père était absent, la plupart du temps également, donc nous avons vite compris avec Eliza, que nous devions vivre seule, maintenant, en quelque sorte. Et pour toute réponse, je fuis toute responsabilité, m'écartant le plus possible de la maison, le plus longtemps que je le pouvais. Je ne pensai qu'à moi, une fois de plus. je voulais simplement me vider l'esprit, et ne pas retourner dans ce bordel. Alors que ma sœur faisait tout pour sortir cette famille hors de l'eau, je choisissais de mauvaises fréquentations, m'entraînant dans quelque chose que je n'avais pas programmé. je tombais dans toute sorte de vice, et je devenais moi même un beau bordel. la drogue, le sexe, l'alcool. tout était dans mon quotidien. jour après jour me mettant encore plus mal que la vieille, me laissant entraîner dans des choses que jamais je n'aurais voulu essayer. mais je me laissais faire. j'avais l'impression que ses 'amis' était sa seule famille, et je ne voulais pas les perdre. cette relation destructive que j'entretenais m'était nécessaire. et je me foutais des conséquences. ce fus les pires années de ma vie. je n'avais pas conscience qu'on pouvait avoir des addictions ainsi. ça me bouffait littéralement à l’intérieur. j'avais des sautes d'humeur, nerveuse constamment, voir même paranoïaque. je montais parfois tellement haut, que j'avais l'impression que je n'arriverais plus à descendre, et ça me foutait la trouille littéralement. mon cœur frappait toujours fort dans ma poitrine, si bien qu'il m'arrivait de penser à l'arracher. et surtout, je n'avais pas le contrôle. sur rien. encore moins sur moi même. je fis des choses dont n'importe qui pourrait rougir de honte, et surtout se répugnait. je pouvais passer des heures à me lever, jusqu'à ce que l'eau devienne glacé pour me laver, car j'avais constamment l'impression d'être sale. souillé. eliza essaya de nombreuses fois de m'aider, elle me ouvrait même parfois, mais je refusais d'être aidée. je n'en voulais pas de leur aide. la mort ne m'arrêtait même pas. en tout cas la mienne. je ne sais combien de fois mon coeur cessa de battre. je pouvais encore voir le visage de ma sœur inondé de larme, me fixant constamment, comme si j'allais disparaître d'un instant à l'autre. j'étais a vraie seule famille qu'il lui restait, elle ne voulait simplement pas perdre sa grande soeur.
l'année de mon dix neuvième anniversaire, fut une année qui chamboula ma vie entière. je réalisais petit à petit mes erreurs, mais il était dur de changer. j'arrêtais tout contact avec mes 'amis', lorsqu'un accident arriva. alors lorsque je fêtais mon anniversaire, je pris une décision importante. montant les escaliers à tout vitesse, j'atteignais la chambre d'éliza en un rien de temps. je pus entendre l'horloge sonnait deux heures du matin. je m'approchais de son lit, la secouant légèrement. « éliza, réveille toi. écoute moi bien. dans dix minutes, je veux que tu es emballé un maximum d'affaire. je t'emmène loin d'ici. d'accord ? » ces yeux brillèrent, alors que je vis un poids s'enlever littéralement d'elle en une seule seconde. mon cœur faillit se briser quand je vis cela. je la bougeais, alors que je commençais à charger ma mini-cooper de toutes nos affaires. alors qu'éliza s'occupait toujours de ses dernières valises, je m'appuyais contre la portière, portant une cigarette à ma bouche, réalisant que c'était la dernière fois que je voyais cette maison de toute ma vie, et je réalisais avec effroiement, que nous n'avions que peu de bon souvenir ici. je vis eliza descendre les escaliers en vitesse, alors qu'elle embarquait dans la voiture. je pris la route. « où on va roxy ? » je pus sentir le soulagement mais égalemment l'anxiété et la peur du changement dans sa voix. « notre cousine, jillian, m'a appelé pour savoir comment nous allions. tu sais que j’ai toujours été proche d'elle, et elle savait comment ça se passait à la maison. elle a une maison à wisteria lane, elle m'a proposé d'y emménager avec toi. » elle me sourit pour toute réponse, et j'étais.. heureuse.
cela fait maintenant deux ans que j’habite à wisteria lane. la vie ne me change pas trop, étant habitué à vivre en banlieue. je poursuis mes études en faculté , et travaille en parallèle dans un magasin de musique, étant passionnée par ceci. j’essaye de faire bonne figure malgré que tous mes vices ne sont pas partis, et loin de là. je pensais m'y être échappé, mais je me rends compte que ça m'empêche de dormir, confuse tous mes rêves, et que je ne peux plus m'en passer. ma soeur déteste toujours autant le fait que ma santé est en déclin par toutes ces merdes, ce qui cause de nombreuses disputes. néanmoins la vie me semble plus facile..
Je me présente, je m'appelle prénom mais on me connait plutôt sous le nom de pseudo et je suis âgé(e) de dix huit ans ans. La célébrité que j'occupe sur ce forum est kristen stewart. J'ai trouvé Desperate Housewives sur où avez-vous trouvé le forum ? et je le trouve absolument trop bien. . Pour finir, peace, man. .
Dernière édition par M-J Roxy Wellington le Ven 5 Oct - 18:05, édité 15 fois