✲ Messages : 92 ✲ Points : 4532 ✲ Date d'inscription : 01/10/2012 Age : 31
Sujet: hanna → shine bright like a diamond Lun 1 Oct - 15:37
- hanna mary parker -
« J’aimerais être un flan. Un flan aux abricots. »
19 ans ♔ célibataire ♔ pauvre ♔ étudiante en art ♔ hétérosexuelle ♔ américaine ♔ les young
pourquoi wisteria lane ?
Expliquer pourquoi je vis ici ? Euh... et bien, on ne m'a pas vraiment laissé le choix, à vrai dire. Je vis ici avec ma mère (et ses problèmes qu'elle traine avec elle) On a déménagé à Wisteria Lane parce que "c'était plus sain pour nous" sauf que... j'ai l'impression que c'est de pire en pire. En tout cas, j'ai pu être dans une bonne fac, en déménageant ici, et c'est vraiment tout ce qui m'importe, parce que mes cours, finalement... c'est ce qui compte le plus pour moi. Et la fac du coin est vraiment pas mal. On va dire que je ne me plains pas d'être ici. Ici ou ailleurs, en fait, qu'est-ce que ça change ? Et puis, maintenant, ça va faire cinq ans qu'on vit ici, alors je me suis habituée, au lieu et tous les gens bizarres et faux-culs du coin...
à savoir sur moi
je suis très bordelique - je parle rarement de ma vie, parce que je trouve que ça n'a pas d'intérêt - je ne montre jamais ma mère en public, ou alors, on sort pas en même temps - je fais des études d'art, je suis passionnée de dessin et de musique - j'ai tendance à sortir avec beaucoup de garçons parce que je crois naïvement ce qu'ils me disent - je n'ai pas ma langue dans ma poche et j'aime dire ce que j'ai en tête, sans me préoccuper de si ça va blesser ou choquer - je dois m'occuper de ma mère et faire en sorte qu'elle ne se drogue pas - j'aime sortir, faire la fête et trouver n'importe quel moyen d'oublier ma vie - je n'accorde pas facilement ma confiance et j'ai peur d'être prise pour une conne - je vis sans père et c'est très bien comme ça - j'ai un don pour m'attirer les emmerdes
Il était une fois ...
« si je peux me permettre de te donner un conseil, c’est : oublies qu’t’as aucune chance, vas-y fonce ! on sait jamais, sur un malentendu ça peut marcher... »
Prenez une carte du monde, cherchez les Etats-Unis. Prenez une carte des Etats-Unis, cherchez New York City. Sur une carte de New York, cherchez Brooklyn. Dans Brooklyn, cherchez le 2108 Flatbush Avenue. Au dessus de « Bagel Bob » un breakfast-lunch, il y a deux étages. C’est très moche, je vous l’accorde, mais c’est là que je vis. Ah pardon, que je vivais, il y a encore cinq ans. Rien à voir avec Wisteria Lane, je l’admets, mais c’était le but il faut croire. Je vivais là, avec ma mère et mon père. Le problème de ma mère, c’était qu’elle se droguait. Je parle à l’imparfait, alors qu’en fait, elle n’a jamais arrêté. Si vous voulez continuer le jeu de piste, revenez cinq ans en arrière ; une fois devant le 2108 Flatbush Avenue, montez au deuxième étage. Devant la porte d’entrée de l’appartement, il y a moi. J’hésitais encore et toujours avant de rentrer dans l’appartement. J’avais peur de renter, au cas où ma mère soit là, et je croisais les doigts pour que mon père ne soit pas encore rentré du travail (ne me demandez pas ce qu’il fait, je ne l’ai jamais su, et je m’en contre-fous). Sauf que s’il n’était pas rentré, alors il fallait que je me magne a passer la porte avant qu’il me trouve là, à fixer la serrure ave un air absent. J’ouvrais la porte doucement, en faisant le moins de bruit possible. « Maman ? » Pas de réponse, mais en fait ça, je m’en serai doutée… Je me dirigeais doucement vers la chambre de mes parents et retrouvais ma mère allongée sur le lit, le regard vaseux, fixant le plafond. Ok… « Maman, je suis rentrée du lycée… » Ma mère se tournait vers moi, avec lenteur. « On va partir de New York, chérie. J’ai… j’ai trouvé une petite maison où on va pouvoir vivre, toutes les deux. » « Toutes les deux ? Et papa ? » « Papa est parti. Il ne reviendra pas. Je lui ai dit qu’on s’en allait, mais je ne lui ai pas dit où. » Soudain, elle se levait précipitamment et commençait à sortir deux grosses valises et m’en jeter une. « Fais ta valise. » Sans comprendre ce qui se passait. Sans savoir où pouvait être mon père, comme ma mère qui n’avait aucun poids face à lui et sa force, avait pu le convaincre de partir et de nous laisser quitter la ville sans rien demander. C’était illogique. Mais le fait était là : on allait partir, juste elle et moi, partir d’ici, partir loin de lui. Un sourire se dessina lentement sur mon visage. J’attrapais tout le peu d’affaires que j’avais. Etant donné qu’on avait pas un rond, ce n’était pas compliqué de faire nos valises, parce qu’on avait rien. On avait pris un train, ma mère avait refusé de me dire où on allait. J’avais passé le voyage à la fixer, elle et ses traits tirés par la drogue. Cette bouche, avec laquelle elle m’avait dit tant de fois « je vais arrêter la drogue, ma chérie, je te le promets » Promesse qu’elle n’avait jamais tenue. On était arrivé dans un quartier résidentiel. Avec des maisons colorées, des gens qui se parlaient entre voisins, des gens qui souriaient, un soleil qui éclairait la rue. « Maman, on est où ? » « Wisteria Lane, chérie. Papa ne viendra jamais nous chercher ici. » J’avais ouvert de grands yeux. Je me demandais comment maman avait pu faire en sorte qu’on vienne vivre dans ce quartier. Ça n’avait tellement rien à voir avec ce à quoi on était habituées. Et puis, cinq ans ont passés. Et on s’est fondues dans le décor. Ma mère n’a retrouvé personne depuis mon père, parce qu’elle a trop peur, je crois. Et puis moi… j’ai arrêté de croire que vivre dans un joli quartier résidentiel lui donnerait envie de ne plus se droguer. Maintenant j’évite ma mère le plus possible, je ne sors jamais avec elle. Les gens savent que je suis sa fille mais on ne nous voit pas ensemble. Je vis ma vie, j’ai intégré la fac dans la section « art ». Je ne rends de compte à personne et c’est très bien comme ça, non ?
Je me présente, je m'appelle comme tu veux 8) mais on me connait plutôt sous le nom de j'ai pas de pseudo, en fait... et je suis âgé(e) de 19 ans. La célébrité que j'occupe sur ce forum est willa holland. J'ai trouvé Desperate Housewives sur bazzart et je le trouve je suis une fan de DH alors, comment dire : J'ADORE. Pour finir, euh... "mot de la fin" (ouais, j'suis drole).
Dernière édition par Hanna M. Parker le Mar 2 Oct - 17:54, édité 5 fois
Sujet: Re: hanna → shine bright like a diamond Mar 2 Oct - 18:13
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