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J'avais passé ma journée sur l'affaire Sullivan. Un vrai casse-tête. Il semblerait que la femme veuille divorcer de son mari infidèle. Le seul problème, c'est qu'elle veut lui prendre tout son argent. Elle est d'ailleurs dans son bon droit, mais il a caché tous ses objets de valeurs dans un entrepôt inconnu et à cacher une grande partie de leur argent commun dans un compte en banque à l'étranger, et bien sûr, sous un faux nom. Par la suite nous avons appris qu'il avait fait quelques dérapages avec le père de Mme Sullivan, il lui aurait extorqué de l'argent. Mais nous n'avons aucune preuve et sans preuve, comment l'arrêter ? Nous avons cherché pendant des heures, des jours et ça fait des semaines qu'on a cette affaire. Je n'étais plus capable d'attendre ou de foncer vers un cul de sac. Je devais demander de l'aide à Shane, ma seule solution. Mais bon pour l'instant j'étais crevé, je voulais juste rentrée chez moi. Ce que je fis bien sûr, sans oublier les trois tonnes de dossiers que j'avais pris soin d'emporter. Cette affaire était importante, elle passait avant mon sommeil. Je suis une bosseuse, ne l'oubliez pas. Bref, une fois chez moi, je profite de l'absence de ma coloc pour mettre un peu de musique et de mette une peu le bordel partout dans notre salon en accrochant sur les murs mes différent dossier important et en mettant par terre d'autre dossiers ainsi que sur le canapé, sur le table basse enfin partout. Je me prends un verre de vin et je commence à relire tous ce qu'on a sur l'affaire et j'énumère le tout pour être sûr que je n'ai rien oublié. J'ai sans doute l'air d'une folle vue que je parle tout seul. Tout à coup une voix se fait entendre derrière moi je suis d'abord surprise, limite effrayé, enfin bref, j'avoue j'ai eu peur et j'ai même sursauté. Mais ça arrive à tout le monde hein. C'est le beau Shane qui se présente. Je suis contente de le voir même si je ne le lui montre pas tout de suite. « Tes parents ne t'ont pas appris à frapper à la porte ? » Je le regarde l'air en colère et fini par me remettre en lui adressant un léger sourire. « Je penserai à mettre des barreaux aux fenêtres la prochaine fois. » Je lui souris et lui prends la boucle de la ceinture pour l'attirer vers moi. Je dépose ensuite mes lèvres sur les siennes rapidement. « Ça va ? », lui dis-je de façon désinvolte. je me retire et me retient de rire. Non, non, je me sens obligé de le répéter, je ne suis pas une garce. Je suis une jeune fille responsable, intelligente et belle qui profite de la vie, c'est différent. Je sais quel sont mes atouts et j'en profite c'est tout. Alors oui je suis parfaite et je l'assume. La modestie d'ailleurs, c'est un grand problème chez moi. Mais je ne suis pas ingrate c'est déjà ça. « Je pensais justement à toi. J'ai une affaire un peu compliqué sur les bras et je voudrai que tu m'aide à découvrir.. Ou cet Edgard Sullivan, tu sais le gars super riche qui travaillait dernièrement avec le maire ?, cache son argent et ses objets de valeurs. Il a un entrepôt en ville mais on ne sait pas encore où. Et ne parlons pas de son argent. Ses revenus sont quasiment impossibles à trouver, donc je te demande de m'aider, steuplait. Tu sais très bien que je serai très, très généreuse. » je me mets par terre pour commencer à ranger un peu mes dossiers et je fini mon verre de vin d'un trait. Je lui donne une photo de monsieur Sullivan et j'empile les dossiers sur la table basse. Enfin pas tous juste une partie. En tout cas je libère le canapé de la plupart des dossiers pour que Shane puisse s'asseoir. Je me lève ensuite pour lui proposer quelques choses à boire ou à manger, ma mère m'a bien élevée. « Tu veux boire ou manger quelques chose ? » La plupart des hommes sont des goinfres, et ça j'en suis genre sur et certaine. Une partie de mes exs ont déjà vidé mon frigo plusieurs fois et je ne parle pas de mes amis, dès qu'ils arrivent ils passent par la case frigo genre "et salut Ivy ça va ? T'as quoi dans ton frigo ?". Ça m'amuse c'est vrai. Je m'en fiche un peu quoi, ce n’est pas la nourriture ni l'argent qui manque ici.

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J'aimais lui faire peur. La titiller. La provoquer. C'était un jeu, entre elle et moi. Nous étions semblables : tous deux passionnés par notre travail, prêts à tous les sacrifices, tous deux sûrs de nous, manipulateurs, vifs d'esprits. Tous deux un peu solitaires, également. Je ne nie pas l'évidence ; j'ai beau passé la majorité de mes nuits en compagnie de belles femmes, je n'ai pas de véritable attache. Et je sais que c'est pareil pour Ivy. Après rectification, je ne dirais pas que nous sommes solitaires, je dirais que nous sommes libres. « Tes parents ne t'ont pas appris à frapper à la porte ? Je penserai à mettre des barreaux aux fenêtres la prochaine fois. »
Mon visage se ferma encore plus qu'à son habitude, comme à chaque fois qu'on évoquait mes parents. Je ne les connaissais pas, les ayant quittés à dix sept-ans, et la relation que j'avais avec eux se limitait désormais aux chèques que je leur envoyais chaque année.
Le lien que j'avais avec Ivy était plutôt spécial. En fait, je ne savais jamais comment parler d'elle ; était-elle une amie ? un plan cul ? ou bien une cliente, une collègue ? Il faut dire qu'on travaille assez souvent ensemble depuis que je suis arrivé à Wisteria Lane ; elle est avocate, je suis détective, nos deux métiers sont étroitement liés et il arrive souvent que l'on se contacte pour se donner un coup de main. Au départ, je me méfiais d'elle mais je m'étais rapidement rendu compte qu'une femme aussi intelligente et sexy qu'elle ne pouvait être qu'une redoutable avocate et que j'avais tout intérêt à l'avoir de mon côté.
La jeune avocate s'était approchée de moi et avait déposé un rapide mais délicat baiser sur mes lèvres. « Ça va ? » Je lui adressai un sourire charmeur et lui répondis ; « Avec toi, toujours. »
Mon regard clair se posa ensuite sur toute la paperasse étalée dans son salon, et j'eus aussitôt la réponse qui m'avait fait venir chez elle ; si elle était réveillée à cette heure-ci, c'est parce qu'elle était aussi accro au travail que je l'étais. Et elle avait l'air d'en avoir également beaucoup.
« Je pensais justement à toi. J'ai une affaire un peu compliqué sur les bras et je voudrai que tu m'aide à découvrir.. Ou cet Edgard Sullivan, tu sais le gars super riche qui travaillait dernièrement avec le maire ?, cache son argent et ses objets de valeurs. Il a un entrepôt en ville mais on ne sait pas encore où. Et ne parlons pas de son argent. Ses revenus sont quasiment impossibles à trouver, donc je te demande de m'aider, steuplait. »
Inspirant une longue bouffée de cigarette, j'écoutais attentivement la jolie blonde. Je voyais effectivement qui était Sullivan, je l'avais croisé à un dîner la semaine dernière et j'avais tout de suite photographié son visage bouffi et son allure de pingouin dans ma mémoire. « Tu sais très bien que je serai très, très généreuse. » Je secouai négativement la tête, et murmurai ; «Comment veux-tu que je réfléchisse à ton affaire si tu me dis ça. J'ai tout de suite d'autres pensées, là. » Je lui fis un clin d'oeil, amusé, éteignis ma cigarette, et observai la photo de l'homme qu'elle venait de me tendre. C'était bien l'homme que j'avais rencontré quelques jours auparavant. «Tu veux boire ou manger quelques chose ? » Je n'avais pas mangé depuis des heures et le fait qu'elle me propose quelque chose me fit ressentir que j'avais une faim de loup. « Volontiers, merci. » En véritable gentleman -ou pas-, j'accompagnai la jeune femme dans la cuisine pour l'aider. Après qu'elle m'ait proposé plusieurs choses à manger, je pris finalement un paquet de pâtes (économique, bon, et nourrissant, que demande le peuple) et fis bouillir de l'eau. « Je veux bien un verre de vin rouge si ce n'est pas trop te demander. » Le verre de vin, indispensable pour passer une excellente soirée quand l'on est en bonne compagnie.«Pour en revenir à ton histoire, ce salaud doit avoir un compte en Amérique du Sud. Argentine, Brésil, Uruguay... C'est devenu si simple de détourner des fonds là-bas que c'est la nouvelle mode. J'ai réglé deux affaires du genre le mois dernier. Enfin, il faut creuser, évidemment.»
L'eau bouillant finalement, je jetai les pâtes dedans et me retournai vers Ivy. Passant ma main autour de sa taille, je l'attirai près de moi, effleura sa nuque de ma bouche avant de lui murmurer à quelques millimètres de l'oreille. «Mais ce n'est pas parce que je pense que ça va être simple que tu dois te montrer moins généreuse. J'ai déjà beaucoup de travail... alors avec en plus ton affaire... Tu vas devoir me convaincre de m'en occuper.»

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Shane et moi, ça ne date pas vraiment d'hier. Je le connais depuis déjà un bout de temps, d'ailleurs je l'apprécie beaucoup. Comme, comme un ami en fait, je sais qu'il me rendrait des services quand n'en aurai besoin et j'ai toute confiance en lui, ce qui est rare. Je n'avais confiance en très peu de personne jusqu’ici, ma mère et moi. La première fois que je les vu, j'ai d'abord été un peu surprise par sa passion et son dévouement pour son travail. Qui l'aurait cru franchement, il n'a pas vraiment la tête pour. Il est vraiment super canon même plus, super sexy. Je ne suis pas une fille qui serait limite en extase quand elle voyait un beau mec, mais je dois avouer qu'à chaque fois qu'il sourit je frissonne. Son sourire et juste parfait, il est bon pour les pubs Colgate, sans rire. Après être entrée par effraction dans ma maison, le beau jeune homme me surpris en perdant son sourire. J'avais dit quelque chose qu'il ne fallait pas et j'avais immédiatement eu l'envie de retirer ce que j'avais dit. Mais disons que j'ai préféré passer à autre chose. Je ne sais pas beaucoup de chose sur lui vraiment, c'est un homme sympathique, amusant, doux et affectueux quand il veut mais c'est à peu près tout ce que je sais sur lui, ah si; je sais qu'il est avocat. Ça réponse et juste trop mignonne, elle ne va droit au cœur. Je lui fais une petite moue mignonne avant de venir me pelotonner dans ses bras. « Aaaaanh, c'est trop mignon.. » Je finir par le lâcher bien sûr. J'étais toujours très amusée par ses visites. Nous jouions presque toujours à un jeu entre séduction et risque était toujours très amusant, et j'étais toujours partante. Quand il était présent, ça voulait dire qu'on allait s'amuser et c'est ce que je veux parfois. Après lui avoir un peu parlé de l'affaire Sullivan, je lui précise que je serai très généreuse. Il ne faut pas vraiment être devint pour deviner de quoi je parle. J'étais à la fois séductrice et très sérieuse quand je lui parlais. Je dis légèrement à sa remarque et me rapproche encore plus de lui histoire de finalement ressentir une petite tension entre nous deux. « À quoi tu penses ? » Je le regardai droit dans les yeux sans hésiter une seule seconde. Je plongeais dedans tête première. Il avait de si beaux yeux aussi. Je lui propose à manger, il accepte. Une fois dans la cuisine j'ouvre le frigo, les armoires enfin je lui propose tout ce que j'ai en stock quoi. Il choisit des pâtes, j'aime trop les pâtes je vais manger avec lui aussi tient. Je l'écoute attentivement, ça a l'air facile tient, je pourrai même m'en occuper toute seule. Non en fait je ne crois pas, je ne sais même pas par où commencer au moins lui il a de l'expérience hein. « Tu serai vraiment un ange si tu t'en occupais. » Alors qu'il était occupé à faire de pâtes, je me demandais s’il savait vraiment cuisiner ou s’il ne savait que faire des pâtes. Un homme qui cuisine, je trouve ça assez sexy quand même. Je souris un peu et réponds gentiment : « Tu sais très bien que quand je me mets à faire quelques choses, je ne le fait pas a moitié.. » Ce n'est même pas du tout mon genre. Je prends possession de des lèvres et ne le lâche par pour un long baiser.

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Avec Ivy, les choses étaient faciles. Je n'avais jamais à me poser trop de questions, à me demander quel était le comportement adéquat que j'étais sensé avoir ou toutes ces choses là... C'est vrai que lorsqu'on fait un métier "particulier" et qu'on s'y implique autant que je le fais, on sent très vite la déformation professionnelle ; être détective, c'est faire attention aux gestes et aux propos de chaque personne, y compris de soi-même. Je devais toujours me demander que dire, observer les moindres expressions de mes interlocuteurs etc... Mais Ivy était de ce genre de fille avec qui on se sent incontestablement bien ; elle ne se prenait pas la tête, vivait au jour le jour et j'appréciais sa compagnie. « À quoi tu penses ? » J'arquai un sourcil, amusé. A ton avis, quelles pensées peuvent me traverser la tête, princesse... J'haussai les épaules, la laissant languir quelques secondes. « Tu es une des plus sexy femmes du quartier, je suis un homme, à quoi veux-tu que je pense ? » Si Ivy savait comment allumer les hommes, je savais comment flatter les femmes et les attirer délicatement dans mes filets. Ou dans mon lit, plus exactement. Je lui souris quand elle me remercia de m'en occuper, bien qu'il était normal que je le fasse. Après tout, je lui piquai déjà certains aliments, je n'allais pas en plus la laisser cuisiner. Alors que les pâtes cuisaient, je préparai à côté une sauce à base d'oignons, de tomates et de courgettes. Rien de bien fantastique mais de quoi habiller le repas. « Tu sais très bien que quand je me mets à faire quelques choses, je ne le fait pas a moitié.. » Oh ça, effectivement je le savais. Ivy était une femme entreprenante qui savait ce qu'elle voulait et qui ne reculait devant rien pour arriver à ses fins. J'aimais ce côté là chez une femme, cela m'attirait. Mais je savais aussi qu'elle n'usait pas de ce stratagème de séduction qu'avec moi... Mais que pouvais-je y faire. J'avais beau être cruellement possessif avec les femmes, j'étais moi-même bien trop volage pour faire un seul commentaire. La belle posa ses lèvres sur les miennes et nous commencèrent à avoir un long baiser qui s'annonçait être le prémisse d'une nuit riche en passion. Je passai mes mains dans ses cheveux et déplaçai ensuite mes lèvres sur son visage, la parsemant de petits baisers furtifs et pressés. Sa peau était douce, ses yeux étaient malins, et bon sang qu'est-ce que j'aimais le parfum qui émanait de ses cheveux blonds... Malheureusement, nous fûmes couper dans cette étreinte puisque les pâtes étaient prêtes. A contre coeur, je les sortis de l'eau, les mélangeai avec la sauce et après qu'Ivy m'ait passé deux assiettes, répartis le mélange dedans. « Pasta per la bellissima signorina. » Je souris à la jeune avocate et alors que l'on s'assit face à face à la table pour manger, je lui dis, amusé ; « C'est agréable de venir cuisiner chez toi à trois heures et demi du matin. On devrait faire ça plus souvent, tu ne penses pas ? »

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« Tu es une des plus sexy femmes du quartiers, je suis un homme, à quoi veux-tu que je pense ? » Je souris et rougis même légèrement à sa remarque. Il était très flatteur. Je devrai le prendre bien, entre la plupart des femmes au foyer à la retraite ou pire le fantôme de femme plus ennuyeuse les unes que les autres, je suis L'UNE des plus sexy. Mon dieu que d'honneur j'ai l'impression que c'est trop pour mes petites épaules. Je ricane un peu pensant alors à ça et prend la parole. « Tu penses à moi, dans tous les sens du terme. » Je pose mes deux doigts sur son épaule et je les fais monter jusqu'à son cou pour ensuite le chatouiller un peu.
Une fois dans la cuisine je le laisse s'occuper de la nourriture vue qu'il le veut et je nous sera deux verres de vin et le lui donne, tout en lui disant que je ne faisais pas les choses à moitié. Non ce n'est pas du tout mon genre. Les pâtes sont prêtes, un vrai chef. Je suis impressionné. Je lui tends deux assiettes et je le regarde faire. J'avais préparé la table le vin était là ainsi que les services adéquats et mes une bougie parce que je suis en mode romantique. Il m'avait fait des pâtes attendez il faut carrément fêter ça ! « D'accord mais évitons le passage ou tu passes par la fenêtre. Les portes sont pour les êtres humains, la fenêtre pour les animaux. Désolé de te décevoir mon bichon mais se cour qui bats et celui d'un humain tu vas devoir t'y faire. » Je goute à ses pâtes et je suis même un peu surprise que ça est du goût. Il me surprenait ouais. Je lui souris et le remercie, quand même il avait assuré ! « Merci c'est vraiment délicieux ! » Je commence à manger mon assiette et lui propose même un peu de pain pour accompagner le tout. Je bois une gorgée de vin et lui pose THE question que je ne lui avais encore jamais posé. « Shane, depuis qu'on se connais on a encore jamais vraiment parlé-parlé. Alors hum, dit m'en un peu plus sur toi.. Ou tu vas peut être m'obliger à enquêter sur toi ? D'ailleurs, est-ce que tu as enquêté sur moi ?! » Je le regarde droit dans les yeux. Je suis à la fois curieuse et un peu intrigué. Qu'est-ce qu'il aurait pur découvrir hein..

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Il adore me faire frissonner ? Comme si je ne le savais pas. Non mais franchement.. Il m’arrache un sourire. C’est toujours très amusant de discuter avec lui. Je le remercie de se souper, et je suis moi-même plutôt contente de manger autre chose que de la salade ou un sandwich. Ce n’est pas sain de manger comme moi mais je n’ai pas souvent le temps et je ne fais même plus la différence. Je n’avais pas mangé un vrai repas fais maison depuis un bail. Les livreurs de pizza et de plat chinois connaissent mes commandes par cœur. Shane est un mec presque parfait. Il est sympathique, beau, intelligent, persévérant et drôle. Il était aussi gentil quand il le voulait, mais il était mystérieux. Le mystère c'est bien mais trop de mystère tue le mystère si vous me suivez et il ne parle jamais de lui, de son enfance, de sa vie quoi. Et je ne vais sûrement pas perdre mon temps à chercher le passé s'une détective. Ce serait naïf de ma part de croire que je risquerai de trouver quelques choses. Lui en revanche, je mettrai peut être pas ma main à couper, mais je suis sûr à 95 % qu'il s'est renseigné sur moi. Enfin bref, alors que nous mangions nos pâtes je lui posais d'ailleurs la question, j'ai vraiment envie d'en savoir plus sur lui. Ce n’est pas comme si c'était un coup d'un soir, c'est un coup assez régulier. Je rigole à sa blague hésitant quand même à lui dire qu'il ne me plaisait pas autant que ça. Ce serai quand même mentir un peu, Shane est vraiment mon type de mec. « T'aime pas parler de toi hein ? J'ai vu la tête que tu as fait quand j'ai parlé de tes parents tout à l'heure.. » Je le regarde droit dans les yeux essayant de desceller quelques choses mais non, rien. « Vraiment désolé Shane je.. Ça ne me concerne pas du tout et c'était indiscret. » Je suis un peu payé pour poser de genre de question mais là c'était différent, je ne travaille pas est Shane n'est pas qu’un vulgaire témoin. C'est un garçon que j'apprécie quand même beaucoup. Je venais de finir mon assiette et en vrai goinfre je me lève et me dirige vers le frigo. Je prends des fraises, du chocolat et de la glace et je pose le tout sur la table, prenant aussi de la chantilly, mon péché mignon. « Et voilà pour le dessert. » Je prends une fraise et y mets un peu de chocolat (fondu) je me pose sur les genoux du jeune homme et la lui mets devant la bouche. « Ouvre, c'est juste délicieux.. » Après lui avoir forcé un peu la main je le regarde mâcher en ricanant un peu.. Je vais l'embrasser langoureusement et je me lève ensuite mettant les assiettes dans le lave-vaisselle. Après ça je reviens m'installer devant le jeune homme avec une cuillère pour manger de la glace. « Shane... Tu sais que tu es sexy ? »

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Je le regarde hausser les épaules et je décide de changer de sujet, il ne m'en veut pas du moins je l'espère, et c'est le plus important. De toute façon je ne vois pas pourquoi on en parlerait, ce n’est pas vraiment un sujet qu'on est obligé d'aborder. Je lui apporte le dessert, qui est selon moi la partie la plus importante d'un dîner. Je suis une petite gourmande que voulez-vous... Je le fait manger et j'en profite même pour l'embrasser, qu'il peut être mignon quand il s'y met. Après quelques petits sourires, je lui dis qu'il est sexy. Ce n'est que vérité après tout, et quand on est aussi canon que lui il faut savoir en profiter. «Et toi, tu sais ce qui est encore plus délicieux qu'une fraise enrobée de chocolat ? » ça remarque ne me fait même pas rougir, je sais que je suis belle, intelligente et tout le tralala. Je ne lui réponds pas préférant lui sourire. Il savait comment parler au femme, c'est évident. Je répondais à son baisé doucement et je souriais intérieurement. La chantilly faisait son effet.. Je passe mon bras autour de son cou et prolonge le baiser tant dit que lui m'amène doucement dans le salon. Une fois sur le canapé et mon t-shirt retirée Shane applique de la chantilly su mon petit ventre. Je frissonne en sentant sa langue toucher mon petit bedon, et ricane à son commentaire.. « Et un Shane à la chantilly sa donne quoi ? » Je me redresse légèrement et essaye de lui mettre de la chantilly sur les lèvres. Mais par accident (non en fait j'ai fait exprès mais chut) je lui en mets un peu partout. De sa joue à son cou en diagonale. Je mets ma main sur ma bouche et lâche un "oops" a peine audible. Je lui enlève quand même un peu de chantilly du menton et le pose sur son nez. « Il t'en manque un peu juste ici.. » J'éclate ensuite de rire et vais joindre nos deux lèvres, fougueusement passant mes mains sous son haut pour le lui enlever..

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Je n'avais rien à envier à la plupart des hommes qui vivaient et travaillaient à Wisteria Lane. J'imaginais le train-train pitoyable qu'ils devaient mener ; se réveiller le matin, aller travailler, rentrer à vingt heures, souper avec leur femme et leurs chieurs de gamins, regarder un programme déprimant à la télévision, puis se coucher, sachant que leurs rêves ne seront pas frivoles puisque le lendemain, ils referaient la même chose. J'avais toujours fui les habitudes, j'avais une peur bleue des attaches et de sombrer dans une routine. J'étais un homme libre, je vivais au jour et le jour, et j'aimais cette façon de vivre. Car j'avais un mode de vie bien différent à celui de mes voisins ; il m'arrivait de faire des nuits blanches, je travaillais toute la journée, oubliant parfois de déjeuner, et pouvais retrouver une femme le temps de quelques heures au beau milieu de la nuit si je le souhaitais. Et je peux vous dire qu'il n'y avait rien de plus agréable après une longue et éprouvante journée de travail que lécher de la chantilly sur un corps aussi bien sculpté que celui de Ivy. « Et un Shane à la chantilly sa donne quoi ? » Je souris tandis qu'elle me recouvrait de crème. « Il t'en manque un peu juste ici.. » La coquine m'enleva ensuite mon tee shirt et nos torses se collèrent ensuite l'un contre l'autre, échangeant une chaleur plaisante. Tout en continuant de l'embrasser, je passai mes mains sur son dos, jouant avec mes doigts le long de sa colonne vertébrale jusqu'à arriver à l'agrafe de son soutien-gorge que je défie finalement. « Merci de rendre cette soirée si..délicieuse. » Moi flatteur ? Bon peut-être que je jouais des flatteries pour mes jeux de séduction... Mais je ne mentais jamais. Et il était vrai qu'Ivy me faisait passer une soirée parfaite.

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La routine ? Loin d'être son truc j'imagine ou plutôt je remarque. Un homme comme lui est imprévisible, ce qui est d'autant plus effrayant et excitant en même temps. Je comprends et il m'arrive parfois de vouloir du changement moi aussi. Mais j'aime beaucoup trop le travail que je fais et le donner à fond est carrément un plaisir pour moi. Je ne fais vraiment jamais les choses à moitié et quand je me donne pour quelque chose j'y vais à fond. Souriant en plongeant mon regard dans ses beaux yeux bleues je me mords légèrement les lèvres avant de répondre à son baiser fougueusement jouant avec nos langues à la perfection, je l’admets, cette soirée était plus qu'excellente. « Je n'ai fait qu'apporter le dessert.. » Je lui fait un clin d'œil et retourne à ses lèvres, trop irrésistibles à mon goût.. Je laisse tomber mes bretelles et balance mon sous-vêtement dans un coin de la pièce. Je ne voulais qu'une chose : lui, tellement qu'il pourrait me faire n'importe quoi. Je passe mes lèvre sur son cou tout en déboutonnant son jeans : « T'es tellement irrésistible... » Pourquoi je lui disais ça hein ? Comme si son égo n'était pas assez surdimensionné.. Enfin je parle-moi mais je ne vaux pas mieux. On est pareil dans un sens.